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max fourestier - Page 4

  • SOUVENIRS, SOUVENIRS : VANVES IL Y A …

    Le Blog de Vanves au Quotidien profite de ses quelques jours avant la véritable reprise après les vacances de Noël pour rappeler quelques souvenirs du passé sur lequel nous reviendrons bien sûr

     

    …20 ANS : V.I. PASSE DU FORMAT JOURNAL A LA REVUE

    Vanves ouvrait en Janvier 1993 une PAIO (Permanence Accueil Information Orientation) à destination des 16/25 ans installée dans un pavillon de l’impasse Alexandre. L’école de musique s’agrandissait en réoccupérant au rez-de-chaussée les locaux des Ateliers d’arts graphiques et Plastiques et lancait son mini-conservatoire à destination des enfants de 2 ans et demi à 6 ans. La bibliothéque municipale s’informatisait. Le conseil municipal du 30 Mars 1993 décidait d’instituer la liaison froide pour la restauration scolaire assurée dés la Rentrée de Septembre 1993 par la Société Générale de Restauration. Contrat qui fut au centre de la polémique politique lors des élections municipales  de 1995.  Vanves Infos passait du format journal au format revue avec le numéro de Mai 1993. SFR S’installait à la fin 1993 dans l’ancien siége social de Chenel, ainsi que la célébre agence de photos Gamma, et surtout France 3  Paris Ile de France dans un immeuble voisin avec 130 personnes dont 30 journalistes et 50 techniciens. Le lycée Michelet inaugurait les batiments rénovés de son collége et son nouveau CID (Centre d’Information et de Documerntation) dans l’ancien gymnase à la Rentrée scolaire. Ivan morane prenait la direction du théâtre ded Vanves et de l’action culturelle de la ville le 1er Novembre 1993. Et François Praud remplaçait Maurice Magne à la présience du Stade de Vanves un 14 décembre 1993.   

     

    …30 ANS : RECORD ELECTORAL

    Gérard Orillard, alors maire de Vanves, était réélu dés le 1er tour avec 54,37%, ce qui est toujours resté un  record dans les annales des élections municipales à Vanves, d’autant que c’était pour ce successeur d’André Roche sa première élection au suffrage universel et que ses adversaires (politiques) disaient perdant. Didier Morin qui lui a succédé entre 1990 et 1995 entrait au Conseil municipal comme 10éme adjoint. Gérard Orillard avait inauguré le nouveau groupe scolaire Max Fourestier en présence du fondateur des classes de neige et du mi-temps pédagogique, la créche et le gymnase du Plateau le 19 Février 1983. Les travaux de restauration qui s’étalérent sur plusieurs années furent lancées tant pour le lycée Michelet que l’Eglise Saint Remy.

     

    …40 ANS : LE METRO ARRIVE A VANVES

    Le Rosier Rouge ouvrait ses portes le 1er Juillet 1973, premier centre de ce genre pour accueillir des familles d’hospitalisés  venus de province se faire soigner en région parisienne. Il s’était installé dans l’ancien couvent des sœurs fgranciscaines de Mairie baptisé « Rosier Rouge » par Mgr Rodhain en hommage à 5 d’entre elles qui furent tués le 9 Juillet 1900 en Chine.  Le club Murillo était inauguré et rattaché à la Fondation Claude Pompidou, ce qui n’est plus le cas depuis plusieurs années. Il était l’un des premiers clubs de la fondation créée par l’épouse du président de la République Georges Pompidou. La station Plateau de Vanves-Malakoff était inaugurée, mais le prolongement de la ligne 13 jusqu’à Châtillon/Montrouge n’est intervenu que plus tard, réalisé en surface et en viaduc sur 1,8 km avec la station Etienne Dolet où se trouve le PC de cette ligne.

     

    …50 ANS : VANVES SE JUMELAIT

    Vanves se jumelait avec une ville allemande du landkreiss de Basse Saxe  la même année qu’était signée le traité franco-allemend  par le Général de Gaulle et le chancelier Konrad Adeauner. A l’époque c’était Burgdof, district rural comportant plusieurs communes dont Lehrte. Ce fut à  la suite de réformes administratives et territoriales en 1980, que Vanves se jumela directement avec Lehrte avec la signature d’une nouvelle charte en 1986.

     

    …60 ANS : LA PREMIERE CLASSE DE NEIGE

    La première classe de neige était organisé par la ville de Vanves à la Féclaz  du 30 Janvier au 19 Février 1953 : Pour ses 32 éléves de la classe de M.Discours, « un horizon exaltant s’ouvrait : le soleil des neiges qui ne brillait guére jusqu’ici que pour les adultes et enfants de familles aisés » racontait son initiateur Max Fourestier, inspecteur scolaire dont un groupe scolaire sur le Plateau  porte son nom depuis 30 ans, inauguré en baptisé ainsi en Février 1983. Le Blog aura l’occasion de revenir sur cette première classe de neige dans un autre chalet que celui du col de Sire, l’Aurore qui existe toujours au pied des pistes de ski et de traineaux.   

     

    …ET VOILA PLUS DE 100 ANS

    En 1203 le territoire de Vanves s’agrandissait en annexant des territoires isséens où se trouvent aujourd’hui le lycée Michelet et toute la partie au sud ouest du Bd du Lycée grâce à une décision de l’Evêque de Paris Odon de Sully. Par contre le décret du 8 Novembre 1883 l’amputait de toute une partie de son territoire par la création de la commune de Malakoff qui fut effective le 1er février 1884. Cette séparation était inévitable à cause de l’aménagemet du chemin de fer avec la ligne Paris Montparnasse qui coupait physiquement en deux son territoire. D’ailleurs la gare (SNCF) de Vanves-Malakoff était inauguré un 1er Octobre 1883 voilà 130 ans. Dix ans plus tard, Vanves devenait chef lieu de Canton grâce à la loi du 12 Avril 1893, comprenant Issy, Châtillon, Malakoff, ce qui devait entraîner la construction d’une nouvelle mairie, l’actuel Hôtel de Ville inaugurée le 23 Juillet 1898 par le ministre Léon Bourgeois

  • LORSQUE VANVES SE SOUVIENT DE SES FRERES DISPARUS DURANT CETTE TOUSSAINT 2012

    En ce jour de commémoration des défunts qui suit la Toussaint, Vanves se souvient de tous ceux qui ont quitté cette terre et plus particulièrement de certains qui ont marqué ce village. A un moment où  François Praud, Président d’Honneur du Stade de Vanves, venait d’informer, ces jours-ci,   le maire, les stadistes,  du décés de Bernard Villard, son Professeur de Sport qui a participé de très prés à cette la fabuleuse épopée des classes d’expérience du mi-temps pédagogique du cours complémentaire de l’école Gambetta de Vanves (aujourd’hui : Saint Exupéry) des années 1955 à 1959, institué par le célébré Docteur Max Fourestiert, créateur des classes de neige (et de découverte) dont on fêtera le 60éme anniversaire en 2013. « C’était un pédagogue exceptionnel. Il a fait de nous des Hommes en nous inculquant ses principes de droiture, de respect, d’effort, de dépassement, de joie de vivre. Nous étions heureux d’aller au collège, et nous avons même continué après, avec lui, en nous retrouvant certains soirs à Coubertin. En mai 2000, nous nous étions réunis pour "parler du bon vieux temps". Il était venu, toujours superbe, avec sa stature de "statue grecque". Nous avions pour lui une vraie admiration, une profonde affection. Il nous a marqués. Il aimait ses élèves et il restera gravé à jamais dans nos mémoires »

     

    C’est tout un pan de l’histoire de Vanves qui revient à la mémoire des vanvéens. Malheureusement, cette année 2012 a vu la disparition d’autres (dirigeants) sportifs chers au cœur des stadistes et plus particulièrement de la section Football « qui a payée un  lourd tribut » cette année après les disparitions de Yves Saccard et Jean Debat :  Tout d’abord Dominique Rodriguez, 82 ans dirigeant sportif bénévole au début de l’année : « Il avait commencé en 1954 et a été notre premier dirigeant. Il avait pour ses pupilles une profonde affection. Le Stade et sa section football était sa seconde famille. Tant que sa santé le lui a permis il n'a jamais manqué un seul match ni un entrainement de ses protégés. Dominique était dévoué à l'extrême. C'était le prototype même du bénévole. Toujours partant, toujours disponible. C'était un humaniste. Il aimait les gens. Toujours de bonne humeur, il savait trouver les mots et les solutions pour maintenir  l'harmonie des groupes » témoignait François Praud

     

    Ensuite Michel Giroud qui a été victime d’une crise cardiaque début Juillet en regardant le Tour de France chez lui. Surnommé « Foutix » par beaucoup, il était l‘un de ses dirigeants incontournables, par lequel passait tous les adhérents puisqu’il s’occupait des licences. Il était reconnaissable, entre mille, par sa crinière blanche qui manque à tous ceux qui viennent assister aux matchs dans la tribune du Stade  qu’il ne ratait en aucune façon. C’était une personne attachante que beaucoup de sportifs hors section football, ont  énormément appréciés. Beaucoup reste persuadé qu’il a retrouvé Yves, Jean, Dominique et d’autres de la section football pour « refaire le match » de l’équipe première de Vanves…là haut au paradis des « foutix » comme lui ! 

     

    D’autres vanvéens aussi attachants sont disparus cette année : Mohamed Bouda, 92 ans, à la mi-Mars, ancien combattant et membre de l’UNC de Vanves. Né en 1929 au Douar Hemmis en Algérie, il s’est engagé comme volontaire dans l’armée française en 1940. Il avait fait toute sa carrière dans l’armée et notamment fait partie des tirailleurs algériens. Finissant au grade de sergent, il a fait les campagnes militaires de Tunisie, de Madagascar et de Provence. Jean Offredo, journaliste d’origine polonaise qui avait  marqué le J.T. d’Antenne 2 lors de l’élection du pape Jean Paul II en 1978 qu’il connaissait bien, et lors des événements avec  Solidarité et Lech Walesa au début des années 1980. Il avait  commenté sur TF1  pendant des années la messe de Noël célébré par Jean Paul II après avoir présenté le J.T sur TF1 avant PPDA. Il s’était d’ailleurs installé à Vanves au moment des événements de Solidarité en Pologne dans son petit coin de Pologne du 139 avenue du Général De Gaule.

     

    Soeur Marie-Boniface, 93 ans de son vrai nom Marie Elisabeth Stolberg, petite-fille de l'Archi-Duchesse d'Autriche qui était entrée dans la Communauté des Soeurs Bénédictines de Vanves au début des années 1950. "Elle y avait apporté sa générosité et son amour pour la peinture dont les premières oeuvres ont servis à illustrer l'Evangile pour la catéchèse des "Montagnards" au Vietnam où elle y resta plus d'une vingtaine d'années avant d'être expulsée. Elle a poursuivi son oeuvre à Madagascar pendant une dizaine d'années puis à Vanves".

     

    Enfin, Didier Bontemps (Didier Artisan), 54 ans ans qui  s’était installé à Vanves comme plombier, dans un atelier de la place du VAL  décoré de photos de Doisneau qu’il avait connu.  Il a toujhours travaillé seul, à Vanves, ne comptant pas ses heures, expliquant tout simplement : « Pour faire ce que je fais, il faut aimer son métier. Sinon il faut arrêter ». Michel Biver, très impliqué dans la communauté paroissiale de Vanves, est décédé durant l'été. Il s'était beaucoup engagé dans l'action caritative et sociale avec le Secours Catholique et dans le scoutisme.  Et  Mouss Diouf, l’ex-inspecteur N’Guma de la série télévisé « Julie Lescaut », qui a fréquenté les cafés-restaurants du Centre Ancien lorsque cette série télévisée était tournée à Vanves entre 1994 et 2002. Beaucoup de commerçants et de figurants vanvéens avaient eu l’occasion de rencontrer et de parler avec cet acteur qui aimait les gens.

  • VANVES PRECURSEUR DES NOUVEAUX RYTHMES SCOLAIRES PAR LE SPORTS

    Luc Chatel ministre de l’Education Nationale a lancé la semaine dernière l’idée d’une expérimentation d’après-midi sportifs dans une centaine de classes de colléges et de lycées à partir de la Rentrée. Ce qui a fait sourire dans les chaumières vanvéennes ou tout au moins chez ceux qui se souviennent que dans les années 50, notre commune avait expérimenté de nouveaux rythmes scolaires dénommés à l’époque « le tiers temps pédagogique ». Il aurait dû même se souvenirs des propos de Guy Drut qui était alors le ministre de la Jeunesse et des sports de Jacques Chirac : « C’est Vanves qui est à l’origine des nouveaux rythmes scolaures. Voilà plus de 40 ans – on était à la fin des années 90 – démarrait dans cette ville des Hauts de Seine le « tiers temps pédagogique »

     

    Inspiré par le docteur Max Fourestier – dont l’un des groupes scolaires de Vanves porte le nom – créateur des classes de neige, ancêtre de toutes les classes de découverte, ce « tiers temps pédagogique » a été appliquée dés la Rentrée de 1950, pendant dix ans à l’école Gambetta non seulement du CM1 à des classes de fin d’études en 1950 et 1951, mais aussi de la 6éme à la 3éme entre 1953 et 1959. Il prévoyait une matinée (8H30-11H30° consacrée au travail des disciplines essentielles. L’après midi se partageait entre des activités sportives et culturelles (2H) après une sieste obligatoire d’une heure pour les écliers en CP, puis des cours ou des études dirigées d’une heure à une heure et demi après un goûter et une récréation de 20 mm. « Ainsi en une semaine, en considérant le temps d’activité et de détente physique par rapport à celui des cours et des travaux intellectuels, nous avions un rapport de 10H sur 30, soit un tiers du temps scolaire » indiquait alors la directrice de l’école Gambetta.

     

    Les résultats attestés par des documents officiels furent étonnants : 90% de reçus au BEPC (contre 33% pour les autres) : « Nous avons permis à ces jeunes entre leur 12éme et leur 17éme année, de bénéficier d’un véritable épanouissement physique, d’acquérir un esprit d’équipe, de développer des aptitudes de ténacité, de solidarité, de sans froid, d’énergie, et d’être bien armés contre les épreuves de la vie » constatait Max Fourestier à cette époque. « Je n’ai rien inventé, mais simplement copié le modèle anglais » ajoutait il en montrant les nombreux articles et rapports suscité par cette « expérience de Vanves ». L’un d’entre eux avait même titré « l’exercice physique, un reméde contre les blousons noirs ».

    Comme quoi Luc Chatel n’a rien inventé. Simplement, il s’est inspiré du modèle allemand  où alors jeune éléve, il avait été scolarisé pendant 6 mois. Et il vise les établissements situés dans les ZEP, c'est-à-dire les quartiers difficiles de la banlieue.  

     

    Il reste encore des témoins de cette « expérience de Vanves » et non des moindres comme Gérard Gadras, ancien commerçant du marché à la retraite, qui partage sa vie entre Vanves et la côte d’Azur. « C’était formidable. Cela a été les trois belles années de ma scolarité. Cela nous changeait de l’ordinaire. Nos copains nous enviaient dans les autres écoles. On travaillait mieux parce qu’on faisait du sport après les cours ». De même chez les enseignants, comme Bernard Villars, ancien journaliste, qui avait été professeur de gymnastique au collége : « Il est malheureux de constater que cette « expérience de Vanves » dont peu de gens se souviennent, n’a servi à rien, sauf pour quelques mesures timides. Pourtant, elle a prouvée sa supériorité tant sur le plan sportif que sur le plan intellectuel. Seule la routine et le désir de ne rien changer ont fait barrage à son application ». Et la nouvelle tentative de Luc Châtel s’ajoute à d’autres.